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13 juillet 2021

Ce que les PME ont à gagner à passer au Cloud Computing

La transformation digitale impose aux entreprises de s’adapter toujours plus rapidement aux évolutions du marché. Agilité, évolutivité, capacité à absorber les montées en charge, vitesse d’exécution, gestion simplifiée de l’infrastructure… Les systèmes d’information doivent répondre aux enjeux de la digitalisation des entreprises. Si le Cloud Computing s’est imposé progressivement comme une réponse naturelle à ces enjeux, certaines PME hésitent à sauter le pas craignant pour la sécurité ou la perte de contrôle sur leurs données, alors que le Cloud est une véritable opportunité pour elles.

Le modèle traditionnel dit on Premise

Le modèle traditionnel du on premise consiste en l’acquisition, l’installation et l’hébergement de l’ensemble des composants informatiques (serveurs, applications, réseau) au sein de l’entreprise. La gestion et la maintenance de ses infrastructures et données sont réalisées par l’entreprise elle-même ou peuvent être confiées à un prestataire IT externe.

Ce modèle implique l’achat des équipements et logiciels par l’entreprise pour son usage exclusif. Il permet de choisir des solutions parfaitement adaptées aux besoins et aux contraintes de l’entreprise :

  • Besoin de performance pour certaines applications gourmandes en ressources (3D, Graphisme…)
  • Contrainte de sécurité ou quant à la localisation des données
  • Volonté stratégique de contrôle et d’indépendance vis à vis des tiers

Ce modèle se caractérise par des contraintes liées à des choix de moyen terme :

  • des investissements lourds : L’hébergement d’applications et de données on premise nécessite des investissements matériels et logiciels très lourds. Il faut aussi louer ou construire un centre de données pour héberger les serveurs et les ressources matérielles informatiques.
  • la lenteur et le coût pour faire évoluer ces infrastructures et les adapter aux besoins de l’entreprise. Toute évolution devra se faire en prenant en compte la solution en place et ses limites.
  • Le coût de gestion – et les  ressources – humaines et financières – pour assurer la performance et la disponibilité de ces matériels vitaux au SI de l’entreprise.

Le Cloud Computing et les services à la demande

Depuis 2010 environ, de multiples évolutions technologiques et de marché ont vu l’émergence du Cloud Computing. Ce modèle promet aux entreprises de pouvoir exploiter des ressources dans une logique d’usage et non plus d’investissement. Voyons comment.

D’une manière générale, le Cloud Computing est la mise à disposition d’un ensemble de ressources informatiques (serveurs, stockage, bases de données, composants réseaux, logiciels, outils d’analyse, etc.) rendu accessible par internet sur le modèle dit AS a service.

Ce modèle présente les caractéristiques suivantes :

La facturation à l’usage

Les fournisseurs de services cloud fonctionnent sur un modèle de facturation basé sur la consommation. Ceci signifie que les utilisateurs finaux paient pour les ressources qu’ils utilisent et uniquement pour cela.

Des ressources provisionnées et configurables à la demande

Les plateformes cloud permettent d’exploiter des systèmes distants As a service – ce qui permet aux entreprises de bénéficier d’une évolutivité verticale ascendante et descendante.

La mutualisation des ressources et des coûts de gestion

Les plateformes de cloud mutualisent les ressources techniques et les activités de gestion des infrastructures : mise à jour, sécurité, supervision…. Il s’agit de pouvoir faire évoluer rapidement les ressources utilisées par l’entreprise.

Les avantages du Cloud Computing

Un environnement cloud offre plusieurs avantages par rapport à un environnement physique dit on premise.

La flexibilité et la souplesse

L’un des grands avantages du Cloud est sa flexibilité. Il permet à l’entreprise d’adapter rapidement les ressources aux besoins de l’entreprise. En effet, il est possible de faire évoluer une infrastructure cloud en fonction des besoins de l’entreprise, qu’il s’agisse d’ajuster les capacité de calcul ou d’espace de stockage ou d’ajouter des ressources nouvelles. Les ressources Cloud sont mises à disposition “à la demande”.

On parle d’élasticité verticale – augmentation de la capacité de calcul en ajoutant de la RAM ou des processeurs à une machine virtuelle et d’élasticité horizontale – augmentation par l’ajout d’instances de ressources supplémentaires – par exemple ajout de machines virtuelles.

L’absence de coût de mise en place

Les solutions on premise exigent un investissement initial élevé ainsi que des frais de gestion, de maintenance et de mise à niveau de la technologie. Dans le cas du Cloud, il n’y a pas de coût de démarrage et une facturation proportionnelle aux ressources et aux services utilisés.

Des coûts plus transparents et plus prévisibles

Autre avantage du Cloud, les frais mensuels sont prévisibles.  Les modèles d’abonnement à prix fixe permettent de prévoir et de calculer les coûts en toute transparence, avec la possibilité de payer pour des ressources supplémentaires quand elles sont nécessaires.

Une accessibilité qui favorise les usages nomades

Les solutions Cloud sont accessibles à tout moment, depuis n’importe quel support, via une simple connexion internet. Cette accessibilité permet de favoriser le travail à distance et en mobilité, mais aussi de simplifier les échanges avec les clients, les partenaires et les fournisseurs. Si les solutions on premise permettent elles aussi d’être accessibles depuis un navigateur, cette accessibilité n’est pas toujours native dans le cas des solutions on premise.

Une reprise d’activité après sinistre facilitée

Les entreprises peuvent déployer les applications et les données sur des datacenters implantés dans différents sites. Ceci permet de choisir des sites performants et aussi de diversifier les lieux d’hébergements.  Cet élément s’avère particulièrement utile quand des systèmes de sauvegarde sont mis en place.

Cloud : les avantages pour votre PME

Le risque de sécurité du Cloud : un faux problème

Alors, si le modèle du Cloud Computing présente tant d’avantages, pourquoi les entreprises hésitent encore à franchir le pas ?  Le principal frein tient à la perception de “perte de contrôle” des données lorsqu’une entreprise choisit de migrer vers le cloud.  Les craintes concernant les données concernent la localisation, le risque de piratage et le risque de surveillance.

Le risque d’attaque n’est pas supérieur sur le Cloud

Sur le plan théorique, Le risque d’être attaqué est le même que les systèmes soient hébergés on premise ou sur le cloud.  Mais en réalité, les fournisseurs cloud mettront en œuvre des moyens techniques et humains supérieurs à ceux dont pourraient disposer les clients individuellement.

La localisation des données est connue et peut être garantie par le CSP (Cloud service provider)

Nombre d’entreprises redoutent que leurs données soient sauvegardées sur des serveurs situés dans des pays où la législation sur les données soit moins forte.  Il est possible de vérifier ce point avec son prestataire cloud qui pourra s’engager pour vous apporter la garantie que les données sont hébergées en France.

La crainte de surveillance des données n’est pas fondée

En migrant leur SI vers le Cloud, certaines entreprises ont le sentiment que leurs données pourraient être espionnées y compris par des puissances étrangères. Les législateurs prévoient des lois leur permettant d’accéder aux données des opérateurs de télécommunication. Mais ces possibilités obéissent à un cadre d’application strict.

Lorsqu’on ajoute les avantages liés à la multi localisation des données, il semblerait donc que les solutions cloud offrent, au contraire, des garanties accrues en matière de sécurité, comparé aux solutions que peuvent avoir les PME.

Le Cloud Computing : une opportunité d’agilité pour les PME

Avec le Cloud Computing, l’entreprise bénéficie de services parfaitement adaptés à ses besoins sans devoir engager des dépenses importantes d’investissement.  Si ses besoins évoluent à la hausse ou à la baisse, elle pourra faire évoluer facilement les services à la demande qu’elle utilise. Bien sûr, ce modèle apporte une simplicité de gestion car l’entreprise n’a pas à gérer ces évolutions mais peut se reposer sur le fournisseur de services cloud.

En outre, recourir au Cloud Computing procure aussi à l’entreprise des avantages en termes de risque, de business model, et d’avantage stratégique.

Le risque informatique est transféré au fournisseur de service Cloud

Avec le Cloud Computing, l’entreprise se dégage des taches liées au choix, et de la gestion d’une infrastructure coûteuse que les utilisateurs n’exploitent pas toujours au maximum. Dans un contexte où les besoins évoluent très vite, ces choix sont toujours plus difficiles et l’équation du modèle d’investissement on premise devient obsolète.

En choisissant le Cloud Computing, l’entreprise transfère la responsabilité de la gestion de l’infrastructure au fournisseur de services cloud, et tous les risques et les coûts associés.

Des ressources sont libérées et peuvent être réallouées à des activités cœur business plus créatrices de valeur

Pour les PME en particulier, le cloud va permettre d’expérimenter à moindre cout et d’essayer de nouveaux services avec ses clients, ses employés, ses partenaires et ses fournisseurs.

En externalisant la gestion de l’environnement informatique via des offres Cloud, les PME vont pouvoir peuvent concentrer leurs ressources et leurs efforts sur leur cœur de métier et des domaines susceptibles de créer davantage de valeur et de croissance.

Plus d’agilité pour saisir de nouvelles opportunités

Puisque que les coûts de mise en place d’une solution Cloud sont très bas voire inexistants, l’entreprise va pouvoir expérimenter et essayer de nouveaux services en limitant les risques financiers. Elle pourra essayer un logiciel et l’abandonner si elle s’aperçoit qu’il ne lui convient pas. Ou au contraire, elle pourra lancer un nouveau service avec des moyens limités et le développer si le succès est au rendez-vous.

C’est en quelques sorte le droit à l’erreur et donc la capacité à essayer et expérimenter qui est plus grande. L’entreprise peut prendre davantage de risque au niveau opérationnel et saisir davantage de propriété business.

 

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