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1 juillet 2021

Coud computing : comprendre les différents types et modèles de cloud

Plusieurs modèles de services Cloud existent en fonction de l’usage : En PaaS on développe, en IaaS on héberge, et en SaaS on consommeDans chacune de ces catégories de services, vous avez la possibilité d’opter pour des solutions de Cloud public, privé et hybrideCet article a pour vocation de définir ces différents concepts et de vous éclairer sur leurs avantages et inconvénients, ainsi que sur leurs cas d’usage.

Saas, Paas, Iaas : trois modèles de services cloud

Infrastructure, Plateforme, Software

 

  • Le IaaS : L’Infrastructure as a Service : L’infrastructure informatique de l’entreprise (serveurs, stockage, réseau…) est externalisée chez un fournisseur.
    L’entreprise conserve néanmoins à sa charge la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données ainsi que des environnements d’exécution et applications.
    Ceci implique donc de disposer de compétences en interne. Ce modèle IaaS est intéressant pour les Grands Comptes ou les PME qui doivent ajuster leur infrastructure selon leurs besoins. Pour les entreprises jusqu’ici en On-Premise, c’est un premier pas vers le cloud.
    Pour fonctionner, le système d’information doit reposer sur une infrastructure, matérialisée par des serveurs. Or, l’installation d’une infrastructure informatique est très coûteuse et complexe. Dans le modèle IaaS, l’entreprise loue tout simplement cette infrastructure.
    Quelques exemples de solutions IaaS célèbres : Amazon Web Services, Microsoft Azure, IBM Cloud, ou OVH pour ne citer que ceux-là.
  • Le PaaS : Plateform as a Service : L’entreprise externalise l’hébergement des outils logiciels et matériels de développement d’applications.
    L’entreprise peut donc garder la main sur l’installation, sur le développement des applications utiles et sur la sécurité des données. Ce modèle s’adresse aux entreprises qui souhaitent accélérer le développement de leurs applications métiers tout en s’affranchissant des contraintes de gestion de l’infrastructure matérielle et de l’environnement logiciel. Il s’agit là de louer une plate-forme, c’est à dire une machine avec un système d’exploitation pré-installé.
    Le PaaS est une solution pertinente pour les entreprises qui souhaitent garder une vraie marge de manoeuvre en interne sur le cycle de développement de leurs applications. Le DSI et ses équipes peuvent ainsi se concentrer sur les données et applications les plus critiques pour l’entreprise et spécifiques à leur secteur d’activité, les développer et les faire tester aux différents collaborateurs puisqu’elles sont par essence facilement accessibles.
    Quelques exemples de PaaS célèbres : Force.com de SalesForce, NowPlatform de ServiceNow, BlueMix d’IBM, Amazon Web Services Elastic Beanstalk, Google App Engine ou encore Heroku… Il en existe bien d’autres un peu moins connus.
  • Le SaaS : Software as a Service : Les logiciels et applications de l’entreprise sont externalisés auprès d’un hébergeur. Ce modèle SaaS se caractérise par un service à l’usage et une facturation à la consommation.
    Ainsi, les entreprises n’ont pas à se soucier ni de la maintenance de l’infrastructure, ni des ressources (mises à jour des logiciels et des systèmes d’exploitation) puisque ces actions sont gérées par les fournisseurs.
    Traditionnellement, un logiciel doit être installé sur l’ordinateur avant de pouvoir être utilisé. Dans le cas d’un logiciel en SaaS, l’entreprise n’a rien à installer. Le logiciel est toujours accessible, et ce quel que soit la machine utilisée. Ce modèle peut intéresser toutes les entreprises, petites ou grandes. Le SaaS est adapté aux structures qui ont besoin d’une solution “métier” qui a été développée spécifiquement pour ce besoin.
    Par exemple, on trouve sur le net, pléthore d’applications SaaS : des CRM (Hubspot, SalesForce, Soho…), des ERP (Netsuite, Divalto, Odoo, SAP…), des outils de gestion (Sage, Silae…), des solutions de gestions RH (Hello Talent, Lucca, Talentsoft, PayFit…)…

Dans chacune de ces catégories de services IaaS, PaaS et SaaS, vous avez la possibilité d’opter pour des solutions de cloud public, privé et hybride : découvrons-les !

Cloud privé, cloud public, cloud hybride : les modèles de déploiement

Le NIST (National Institute of standards and Technology) a défini différents modèles de déploiement, dont le cloud privé, le cloud public et le cloud hybride.

Cloud privé, public et hybride : définitions

Choisir le modèle de déploiement adapté aux besoins de l’entreprise est une étape essentielle dans un projet de migration vers un modèle de cloud computing. Pour effectuer ce choix, il est nécessaire de bien comprendre les spécificités de chaque modèle.

  • Le cloud Privé : est dédié à un seul utilisateur final. Il peut se situer dans un data center sur site, ou être hébergé dans le Cloud par un prestataire de service.
  • Le cloud Public : est une infrastructure qui est mutualisée à plusieurs utilisateurs. L’entreprise exploite des services cloud sur Internet avec un matériel et des logiciels qu’elle ne possède pas. Le cloud public n’a pas vocation à héberger vos données sensibles ou stratégiques, qui nécessitent un haut niveau de sécurité.
  • Le cloud Hybride : est composé de deux infrastructures cloud distinctes ou plus, pouvant être privées ou publiques. L’entreprise peut combiner public et privé afin de pouvoir exécuter les charges de travail sur ces deux modèles de déploiement, sans problème de compatibilité.

Cloud Privé, public et hybride : les avantages et inconvénients des différents modèles

Le Cloud privé : la réponse à une exigence optimale de sécurité

Le cloud privé, aussi appelé cloud dédié, propose :

  • une mutualisation des ressources informatiques sur les appareils connectés au sein d’une même entreprise ;
  • un contrôle sur la maintenance des données conservées sur un réseau privé;
  • une facturation simple et précise avec un prix d’abonnement fixe par rapport au nombre d’utilisateurs
  • une sauvegarde des ressources
  • la réponse à une exigence optimale de sécurité. Le cloud privé est hébergé par des liens privés et très sécurisés

Le Cloud privé présente néanmoins quelques limites. En effet, la mise en place de cette infrastructure représente un coût plus important qu’une location de partition dans un Cloud public. De plus, il s’agit d’un espace moins performant lorsqu’il est saturé d’informations.

Quelles sont les entreprises concernées par le cloud privé ?

Le cloud privé est plébiscité par les organisations des industries réglementées ; les banques, les compagnies aériennes, les sociétés d’assurances, les institutions publiques comme l’éducation, la santé, le gouvernement, l’armée, etc. En effet, ces entreprises hébergent des informations très sensibles et les données confidentielles de leurs clients ou partenaires.

A ce titre, elles n’ont pas le droit légal d’utiliser les messageries publiques hébergées dans le cloud public comme gmail ou outlook.

Elles peuvent donc les exposer au danger de piratage informatique (ransomware, phishing, etc.). En effet, les actes de cybermalveillance ont explosé ces dernières années. Le piratage de comptes bancaires et de données confidentielles continue de faire des ravages en France et dans le monde entier.

Ce mode opératoire a pour mission d’extorquer les données sensibles afin de piéger les entreprises et les utilisateurs du Web. Pour se protéger des hackers organisés en réseaux internationaux, le Cloud privé répond à votre besoin accru de sécurité numérique. Il propose une solution adaptée et flexible pour combattre les cyberattaques.

Cloud public : un modèle simple et accessible

L’atout premier du cloud public, c’est l’économie qu’il offre en matière d’investissement. En effet, un cloud public ne nécessite pas d’acquisition matérielle ni logicielle et pas non plus de centre de données pour héberger ces systèmes.

Citons d’autres avantages :

  • une grande simplicité et une flexibilité d’utilisation (aucun achat de matériel supplémentaire n’est à prévoir, l’application est très rapide à télécharger) ;
  • des capacités de stockage capables de servir une multitude d’utilisateurs au même moment ;

Parmi les limitations, citons la configuration, la sécurité et la spécificité des accords de niveaux de service, ce qui en fait une solution peu idéale pour les entreprises qui utilisent des données sensibles soumises à des règles de conformité.

Du fait de sa grande diversité de services disponibles, le Cloud public est le bon choix pour un ensemble de cas spécifiques :  

Créer une nouvelle activité, un nouveau produit. Pour débuter une nouvelle activité qui exige beaucoup de réactivité, le Cloud public est un excellent terrain de jeu. Il permet de monter en compétences sur une nouvelle technologie ou encore d’évaluer rapidement le potentiel de réussite d’un nouveau projet. Dans cette optique, l’entreprise cherchera à réduire le temps passé dans le Cloud public une fois les tests effectués et la faisabilité démontrée.

Faire face à des pics d’activité : Tête de prou des usages du Cloud public, le débordement est un indispensable du e-commerce pour faire face efficacement aux pics d’activités (et donc de charge sur l’infrastructure) lors des périodes de fêtes, de soldes et tout autre évènement imprévisible. Certains éditeurs de jeux vidéos y ont recours à chaque nouveau lancement ou offres promotionnelles, au moins pendant les premiers jours de vente.

Porter des projets de nouvelles technologies : Intelligence artificielle, Big Data, exploration de technologies de conteneurisation et de virtualisation requièrent des environnements et des ressources particuliers. Les grands Cloud providers proposent pour cela des offres packagées, qui permettent d’utiliser directement ces technologies avec les propres données de l’entreprise, sans avoir à investir à l’aveuglette.

Déporter ses applications d’entreprise : Courants et répandus, les usages d’applications métier en mode SaaS (CRM, productivité, ressources humaines, collaboration…) conduisent les entreprises à se distancier complètement de leur maintenance. Sécurisées et à jour, elles rationalisent une stratégie informatique et offrent une gamme de solutions populaires s’enrichissant d’année en année.

Archiver et stocker « à froid » : Pour toutes les données qui ne sont pas destinées à évoluer, au contenu fixe, mais critique (des plans, des factures, des archives de messagerie…), le Cloud public propose des solutions de stockage à des tarifs très attractifs. Ici, on ne recherche pas la performance, mais l’accessibilité immédiate à la donnée et la simplicité de mise en œuvre, via un accès sécurisé et chiffré. Le coffre-fort de données dans le Cloud public se montre plus commode que la bande (parfois conservée dans un coffre physique, en banque) ou le stockage primaire, bien trop coûteux.

Se libérer des machines physiques : L’informatique prête à l’emploi répond aux besoins de s’affranchir de l’administration quotidienne de son infrastructure. En optant pour une Infrastructure as a Service, serveurs, baies de stockage, connexions sont de la responsabilité du prestataire spécialisé, pendant quse l’entreprise se concentre sur la seule installation de ses applications sur les machines mises à disposition.

Le cloud Hybride : une plus grande flexibilité pour les entreprises

Le cloud hybride, quant à lui, conjugue les avantages du cloud privé et du cloud public. L’entreprise dispose de deux modèles de déploiement combinés sur lesquels elle peut répartir ses charges de travail.

Les avantages du cloud hybride :

  • Une grande flexibilité: l’entreprise peut déplacer les charges entre les solutions cloud computing à mesure que les besoins et les coûts varient.

Une entreprise peut stocker des données sensibles sur un cloud privé ou au sein d’un datacenter local et, simultanément, tirer parti des ressources informatiques robustes d’un cloud public managé.

  • Les services cloud hybrides sont puissants:  ils offrent aux entreprises un contrôle accru sur leurs données privé
  • Un cloud hybride repose sur une console unique de gestion, contrairement à une stratégie multicloud où les administrateurs doivent gérer chaque environnement cloud séparément.

Citons quelques points négatifs :

  • Le déploiement d’un cloud hybride nécessite la présence d’expert en informatique, notamment pour assurer la sécurité maximale des donné
  • Un problème de compatibilité peut également se poser car une infrastructure sur site performante peut ne pas être en mesure de fonctionner correctement avec une infrastructure publique qui est moins performante, ce qui peut nuire à l’efficacité du Cloud hybride.

Cloud hybride : 4 cas d’usages qui ont du sens

Un cloud hybride, oui, mais pour quoi faire ? Reprise après sinistre, archivage, développement applicatif en mode DevOps, gestion des pics de charge ; voici quelques scénarios qui peuvent justifier l’emploi de la fameuse architecture hybride. Quels sont les cas d’utilisation les mieux adaptés au cloud hybride ? Voici trois scénarios populaires, et un cas d’usage plus complexe à mettre en place, mais tout aussi efficient.

  • La reprise après sinistre et continuité d’activité
    La mise en place d’un environnement indépendant pour faire de la reprise après sinistre ou de la continuité d’activité peut-être très coûteux. L’utilisation d’une configuration de cloud hybride, où le centre de données local repose sur un service cloud public en cas d’urgence, est beaucoup plus abordable. De plus, il peut donner aux entreprises un accès à des ressources informatiques dans un endroit géographique suffisamment éloigné de leur site principal pour qu’il soit peu probable qu’elles soient affectées par les mêmes événements critiques.
  • L’archivage
    L’utilisation d’un cloud hybride pour archiver les données présente des avantages très similaires à la reprise après sinistre. Au point que nombre d’entreprises mettent en place des projets de PRA et d’archivage dans des clouds hybrides simultanément.
    Le cloud public n’est pas nécessairement moins cher que les systèmes on premise. Mais dans le cas d’usage de l’archivage, où les données froides sont stockées sans y faire régulièrement appel, cela peut s’avérer très rentable.
  • Développement d’applications en mode DevOps
    Le développement d’applications est un autre domaine où les clouds hybrides peuvent être forts utiles. A mesure que les organisations adoptent une approche DevOps et les méthodologies agiles, les équipes informatiques cherchent des moyens d’accélérer le processus de développement. Pour ce faire, les instances de cloud public sont très simples à utiliser.
    Une fois que les applications sont prêtes à être déployées en production, elles peuvent être intégrées facilement au datacenter de l’entreprise pour des raisons de gouvernance des données ou de coût. Le modèle de cloud hybride permet donc à l’organisation de répondre à des besoins de rapidité et de flexibilité pour le développement logiciel et de faibles coûts de production.
  • Déborder sur le cloud public en cas de pic de charge
    De nombreuses organisations sont également intéressées par l’utilisation d’un cloud hybride pour bénéficier rapidement de ressources informatiques si les besoins pour un applicatif dépassent le périmètre du datacenter. Concrètement, il s’agit d’exécuter des applications dans un cloud privé jusqu’à ce que la demande de ressources atteigne un certain niveau. Et là de basculer vers un service de cloud public. Reste que ce type de scénario est compliqué à mettre en œuvre.

En tant que responsable d’entreprise ou DSI, vous cherchez la meilleure solution Cloud pour stocker vos données… Hébergement, Sauvegardes, Tests et développements, Collaboration, CRM, Bureaux virtuels, Messagerie hébergée… cette liste d’usages n’est pas exhaustive. L’analyse de vos besoins en Cloud est primordiale pour trouver le modèle de cloud adapté à votre entreprise. N’hésitez pas à vous faire accompagner et conseiller. Les entreprises informatiques, expertes en gestion des systèmes d’information pourront ainsi vous préconiser des services Cloud en fonction de vos attentes, de votre organisation, du niveau de sécurité requis et de votre budget.

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