être rappelé

Avez-vous besoin d’externaliser votre SI ?

L’infogérance, ou externalisation du système d’information (SI), consiste à déléguer partiellement ou totalement à un prestataire informatique spécialisé certaines missions essentielles, telles que la gestion, la maintenance, l’évolution ou la sécurisation du système d’information.

Dans cet article, nous vous présenterons les différents types d’infogérance ainsi que les services inclus dans une prestation. Ensuite, nous vous guiderons dans la détermination de l’éventuel besoin de votre entreprise en matière d’externalisation du SI. Peu importe la taille de votre entreprise, il est important que cette réflexion fasse partie d’une stratégie globale de développement.

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Les avantages de l'infogérance, notamment la gestion et la sécurisation externalisée des systèmes d'information

Quels sont les différents niveaux d’infogérance ?

Le niveau d’infogérance dépend de plusieurs facteurs propres à chaque entreprise, tels que l’activité, la taille de la structure, les implantations géographiques, le volume et la nature des données, ainsi que les priorités de la direction. Tous ces éléments doivent être pris en compte pour choisir le modèle d’infogérance le plus adapté.

Un audit du système d’information est vivement recommandé en début de prestation, afin de déterminer le niveau d’infogérance requis par l’entreprise.

L’infogérance partielle

L’infogérance partielle permet de déléguer uniquement une partie du SI à un prestataire. Cela peut concerner des domaines spécifiques comme la gestion des systèmes, des équipements ou des applications.

L’infogérance globale

Ce modèle d’infogérance consiste à externaliser la gestion complète du SI. Dans ce cas, un comité de pilotage régulier et des rapports sont mis en place pour suivre les actions menées et déterminer les décisions à prendre.

L’infogérance applicative

L’infogérance applicative englobe la gestion, le développement et la maintenance des logiciels et applications métiers. Le prestataire optimise les performances des applications et corrige les anomalies. Il propose également les évolutions nécessaires pour garantir leur bon fonctionnement.

Quels services sont inclus dans une prestation d’infogérance ?

La prestation d’infogérance inclut différents services. Value IT propose :

Le Maintien en Condition Opérationnelle (MCO) et la maintenance préventive des équipements

  • Infrastructure Serveur et Réseau
  • Solution Collaborative
  • TOIP

La maintenance curative

  • Gestion des postes de travail (ordinateurs fixes ou portables, imprimantes personnels, logiciels)
  • Gestion des utilisateurs et des droits d’accès (LDAP, Active Directory) `
  • Installation des nouveaux matériels
  • Gestion de la garantie en cas de panne
  • Prêt de matériel en cas de panne
  • Infrastructure Serveur et réseau et TOIP

Exploitation et administration

Les équipes techniques de Value IT interviennent sur des domaines très variés : filtrage des pare-feu, messagerie, anti-virus, antispam etc. Plus concrètement, les prestations suivantes sont assurées :

  • Gestion des abonnements des différents logiciels
  • Gestion des renouvellements de licences.
  • Gestion des mises à jour
  • Gestion et mise à jour des anti-virus
  • Infrastructure Serveur et réseau et TOIP

Supervision ou monitoring des systèmes informatiques

Value IT propose à ses clients une solution complète de supervision pour anticiper les dysfonctionnements du système d’information. Cette solution combine trois outils permettant de surveiller en permanence les sauvegardes, les équipements matériels et les logiciels. De plus, des tableaux de bord détaillent la performance du SI, offrant ainsi un contrôle optimal de sa disponibilité.

Support technique et gestion des incidents

Le support technique ou guichet unique est un centre de service qui répond aux demandes des utilisateurs par téléphone, email ou ticket. Chaque demande est classée selon sa nature (incident, demande de changement ou d’évolution) et sa sévérité (nombre d’utilisateurs impactés ou urgence).

Gestion des sauvegardes

Value IT garantit des sauvegardes conformes à la politique définie avec ses clients. Ces sauvegardes sont régulièrement testées pour s’assurer de leur bon fonctionnement. 

Il est recommandé de mettre en place des sauvegardes à la fréquence suivante :

  • Une sauvegarde complète le week-end
  • Une sauvegarde incrémentale tous les jours de la semaine hors week-end.
  • Rotation sur 5 semaines
  • Une archive mensuelle à la clôture comptable du mois
  • Une archive semestrielle

Comité de pilotage

Ce comité se tient en général 1 fois par an. Il vise à faire le point sur le contrat et notamment :

  • Vérifier le respect des engagement pris au contrat.
  • Faire le bilan des prestations effectuées par VALUE IT
  • Envisager les évolutions du système d’information

L’infogérance, oui, mais pour qui ?

L’infogérance est souvent perçue comme un service réservé aux grandes entreprises. Pourtant, ce sont surtout les PME et TPE qui y ont recours, car elles manquent souvent de compétences internes pour gérer leur système d’information. Quant aux grandes entreprises, elles privilégieront généralement une infogérance partielle, comme la délégation de l’assistance utilisateur ou de la maintenance préventive de leurs serveurs.

Posez-vous les bonnes questions et lever les freins

Que vous soyez une petite ou une grande entreprise, il est essentiel de poser les bonnes questions avant de décider si l’infogérance est une solution adaptée à vos besoins. Rencontrez-vous fréquemment des pannes informatiques ? Vos collaborateurs passent-ils trop de temps à résoudre des problèmes techniques ? Votre SI est-il complexe et nécessite-t-il une expertise technique ?

Si le « oui » l’emporte à plusieurs reprises, c’est que vous avez sans doute intérêt à externaliser votre SI. Les avantages de l’infogérance sont nombreux : contrôle des coûts, gain en performance, adaptabilité et réactivité en cas d’incidents…

Lever les freins

Peut-être craignez-vous de perdre la maîtrise de votre système d’information ou avez-vous peur d’éventuels dysfonctionnements… Bien sûr, cette transition est une phase déterminante. Mais rappelez-vous que vous l’infogérant est un spécialiste. Une équipe d’experts va travailler avec méthodologie, auditer le SI de votre entreprise, comprendre vos besoins et présenter ses actions au travers d’une feuille de route. Cette transition doit s’effectuer de manière progressive, et avancer par palier.

Quand externaliser votre SI ?

Le passage à l’infogérance peut être motivé par plusieurs facteurs. Par exemple, lorsque votre entreprise atteint une taille critique, il devient trop coûteux ou trop complexe de gérer son SI en interne. De même, si vous constatez que votre temps est de plus en plus absorbé par la gestion de votre système informatique, il peut être temps de confier cette tâche à un prestataire.

Quels sont les principaux besoins auxquels répond l’infogérance ?

Les entreprises qui externalisent leur SI recherchent principalement une réduction des coûts et une plus grande flexibilité. La réduction des coûts s’explique par les économies d’échelle réalisées par le prestataire. Les dépenses sont maîtrisées, car l’entreprise paie uniquement les services dont elle a besoin, transformant ainsi ses coûts fixes en coûts variables.

L’accroissement de la flexibilité vient du fait qu’il est plus simple de contrôler une activité externalisée que de la gérer en interne. L’infogérance permet également de bénéficier d’une qualité de service accrue grâce aux compétences des experts, tout en vous permettant de vous concentrer sur votre cœur de métier.

 

Une fois convaincu des avantages de l’infogérance, il est essentiel de rédiger un cahier des charges précis pour sélectionner un prestataire de confiance. Ce dernier devra répondre à des critères tels que la réactivité, l’écoute, l’expertise et la proximité avec votre entreprise.

Des questions sur votre projet d’infogérance ? Que ce soit pour un nouveau projet ou un changement de contrat, n’hésitez pas à nous contacter. Nos experts sont à votre disposition pour vous accompagner tout au long de cette transition.

Migration vers le Cloud : comment réussir l’externalisation de votre SI ?

Convaincu par les avantages de la migration Cloud pour votre entreprise, vous avez décidé de franchir le pas. Après avoir analysé vos besoins, choisi la solution et un partenaire de Cloud, le vrai travail commence : réussir l’externalisation de votre système d’information.

La migration de votre infrastructure informatique ou de certaines de vos applications nécessite de procéder par étapes : planifier, exécuter, surveiller.

La démarche de migration vers le Cloud est un processus complexe. Seule une stratégie clairement définie au sein de votre organisation vous permettra de déjouer les dangers inhérents à ce projet de transformation.

 

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Pourquoi est-il important d’avoir une stratégie pour réussir votre migration vers le Cloud ?

La migration vers le Cloud n’est pas simple. Un projet Cloud n’est pas un projet d’infrastructure, limité, par exemple à un changement de datacenter. Il s’agit d’un réel projet de transformation piloté par des enjeux métiers aux formes multiples.

La transition vers le Cloud doit être traitée comme un projet stratégique et d’envergure qui impliquera tous les services de l’entreprise.

Trois principes sont nécessaires pour une migration réussie :

  • Rendre le SI plus flexible pour favoriser les intégrations ou cessions d’activités
  • Développer de nouvelles applications et gagner de nouvelles parts de marché
  • Réduire les coûts opérationnels (infrastructure, opérations, déploiement, maintenance…)

Pour ce projet de transformation, il sera nécessaire de concevoir un plan de migration. Ce plan ou feuille de route permet de donner une direction, une discipline et une responsabilité à ce processus complexe qu’est la migration vers le Cloud.

Cette feuille de route comporte plusieurs étapes. Découvrons-les !

Comment planifier efficacement votre migration Cloud ?

Première étape d’une migration réussie, la planification de votre migration Cloud sous-entend de :

  • Penser chaque application et ses données comme un seul et même ensemble
  • Mettre en place une architecture de données stratégiques adaptée aux enjeux de votre entreprise. Il s’agit de construire une architecture pérenne, scalable et fiable en intégrant tous les sujets d’automatisation dès la conception.
  • Institutionnaliser la gestion des données afin de garantir que ces dernières soient de haute qualité, traçables et fiables pour l’entreprise.
  • Créer des politiques de gouvernance spécifiquement adaptées au Cloud. Et ce, afin de tirer avantage de ce que le Cloud a à offrir: vitesse, agilité, évolutivité … Le plus grand changement en matière de gouvernance dans un contexte Cloud consiste en une attention particulière portée à la suppression des étapes manuelles d’analyse et de configuration.
  • Impliquer tous les services de l’entreprise: une migration n’est pas qu’une simple transition informatique. Ce changement affecte également le personnel. Chaque salarié est concerné et doit adhérer au projet.

Comment migrer vos applications et données vers le Cloud ?

C’est l’entrée dans la réalisation concrète du projet.

On procède aux déplacements effectifs des données, à l’exécution des procédures de changement de structure et à la modification des processus. Il s’agit également de réaliser les paramétrages finaux et, si besoin, réajuster le dimensionnement.

Là aussi, il convient de procéder par étapes :

  • Effectuer la sauvegarde de vos serveurs et données afin de maintenir la disponibilité des applications pendant le processus de migration ;
  • Déployer l’environnement Cloud : cela implique la connexion et les tests de tous les composants (de stockage, de calcul, de base de données, de sécurité…) ;
  • Migrer les serveurs, données et applications 
  • Valider et ajuster l’environnement de production : vous devez vérifier que toutes vos données sont présentes. De leur côté, les utilisateurs finaux des applications migrées doivent vérifier que toutes les fonctionnalités sont accessibles et opérationnelles
  • Adopter une approche de sécurité avant tout : la sécurité ne doit pas être ajoutée après coup. Au contraire, elle est un composant essentiel. À mesure que l’utilisation des services Cloud et la vitesse des déploiements augmentent, il faut rechercher efficacement toutes les configurations non conformes sur vos domaines Cloud.

Comment piloter et surveiller votre environnement Cloud après la migration ?

Votre migration Cloud est un succès. Mais il ne s’agit pas pour autant d’une fin en soi.  Des outils et des processus doivent être mis en place pour surveiller le nouvel environnement d’un point de vue sécurité, fiabilité et rentabilité.

L’expérience utilisateur doit être positive. De ce fait, l’infrastructure doit être suivie de près, chaque jour, pour s’assurer du fonctionnement et de la performance des applications.

Cette supervision s’organise en 6 étapes :

  • Déterminer les applications critiques : CRM, bases de données, logiciels de paie, messageries…
  • Réaliser un inventaire des éléments associés à ces applications: contrats de licence et de support, serveurs dédiés, etc.
  • Communiquer avec les équipes métiers et les autres services comme le marketing, les RH afin de connaître leurs besoins.
  • Mettre en place des KPI (indicateurs clés de performance) pour l’optimisation du pilotage: disponibilité, fonctionnalité des services, évolutivité, maintenance, coûts, etc.
  • Mettre à disposition des tableaux de bord dédiés à chaque équipe métier pour faciliter leur propre suivi et optimiser leur expérience utilisateur.
  • Réaliser un reporting régulier

De plus, quels que soient les applications, les opérations ou les services que vous migrez vers le Cloud, assurez-vous de mettre en place une culture d’amélioration continue dans votre entreprise afin d’optimiser les avantages du Cloud.

Quels sont les défis à relever lors d’une migration vers le Cloud ?

La migration est un long chemin qui peut cacher des pièges, des obstacles non prévus, voire des dangers. Citons-en quelques-uns :

  • Les interruptions : Il est primordial de conserver la disponibilité des applications et des services pendant les phases de transfert. Une interruption temporaire des serveurs internes peut intervenir pendant le processus de migration. D’où l’importance de mettre en place un système de sauvegarde adapté, sans quoi, une panne peut avoir des conséquences désastreuses sur la fidélité des clients.
  • Les pertes de données : Afin de réduire les risques, des contrôles de sécurité du Cloud comme le chiffrement des applications doivent être appliqués.
  • La gestion des ressources : La migration Cloud, comme tout changement, aura un impact humain. L’entreprise doit prendre en compte ce fait. Les dirigeants doivent s’assurer de l’adhésion des salariés au projet et expliquer que le passage au Cloud implique des modifications dans les méthodes de travail, et dans le rôle de chacun au sein de l’organisation.
  • L’interopérabilité : Assurer une communication fluide et efficace entre vos applications existantes et les environnements Cloud récents n’est pas une chose facile. Il faudra sans doute adapter vos processus en fonction de votre fournisseur Cloud.

 

L’intégration du Cloud dans les environnements informatiques en place est une démarche complexe. De plus, chaque projet de migration vers le Cloud est différent. C’est pourquoi il n’y a pas d’approche systématique pour réussir. Il existe toutefois des règles de bonnes pratiques à suivre pour relever les défis d’une migration.

Il est essentiel de ne pas brûler les paliers et agir par étapes. Une gestion intelligente de votre migration vous permettra d’exploiter toute la puissance du Cloud : évolutivité, résilience, sécurité, et réduction du coût total d’exploitation.

Mais ce n’est que le début… l’après migration n’est pas à sous-estimer. Au contraire, il s’agira de générer de la valeur sur le long terme via la mise en place d’une culture d’amélioration continue au sein de votre organisation.

Comment choisir son fournisseur d’hébergement Cloud ?

Le choix de la solution Cloud idéale pour stocker vos données n’est pas simple. Entre Cloud public, privé, hybride, et multi-cloud, le choix peut s’avérer déroutant. Les multiples offres et arguments commerciaux compliquent encore davantage cette décision. C’est pourquoi il est essentiel de comprendre les besoins fonctionnels et techniques de votre organisation. Une fois ces besoins définis, vous pourrez choisir le fournisseur de Cloud qui répondra à vos attentes.

Dans cet article, nous vous guidons à travers les critères essentiels pour sélectionner un partenaire fiable. Ce dernier devra allier compétence technique, fiabilité et qualité de service. Enfin, nous abordons les éléments clés à vérifier dans le contrat avec votre fournisseur de services Cloud.

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Comment définir vos besoins en Cloud avant de choisir un fournisseur ?

Comprendre votre organisation et auditer vos besoins

Avant de lancer tout projet Cloud, il est indispensable de définir précisément vos besoins. En fonction de votre activité, les solutions Cloud nécessaires varieront. Certaines entreprises auront besoin de logiciels intégrés, tandis que d’autres utiliseront le Cloud uniquement pour le stockage des données.

Ainsi, il est crucial de bien comprendre votre organisation et d’auditer vos besoins technologiques.

Cet état des lieux doit non seulement prendre en compte l’existant, mais aussi permettre une projection sur les évolutions futures de l’entreprise. En effet, il est important de savoir comment le système d’information doit accompagner ces évolutions. Il s’agit, par exemple, de lister les fonctionnalités actuellement utilisées et celles qui pourraient l’être à moyen ou long terme.

De plus, comme les configurations personnalisées sont souvent limitées, le choix de la solution Cloud devient crucial. Il faudra déterminer :

  • Le positionnement de l’IT par rapport aux métiers
  • Les priorités et objectifs liés à la qualité du service IT : flexibilité, réduction des coûts, etc.

Les objectifs peuvent varier selon les services de votre entreprise. Par exemple, souhaitez-vous optimiser les ressources, automatiser le système d’information ou simplifier l’infrastructure ?

Les bonnes questions à se poser avant de se lancer

Avant de vous lancer, il est important de poser les bonnes questions. Pensez à examiner les points suivants :

  • Quelles tâches au sein de votre organisation peuvent être automatisées ou dématérialisées ?
  • Parmi les applications que vous souhaitez migrer, quelles sont compatibles avec le Cloud ? Certaines applications internes ne peuvent pas toujours être transférées facilement vers le Cloud.
  • L’application a-t-elle besoin de s’interconnecter avec votre système d’information interne ?
  • La solution Cloud va-t-elle améliorer l’agilité par rapport aux solutions existantes ?
  • Quelles sont vos contraintes environnementales (Windows, Linux, etc.) ?
  • Avez-vous besoin d’une scalabilité importante ?
  • Quel est le coût de la migration et le retour sur investissement ?

Comment choisir le bon fournisseur Cloud ?

Une fois vos besoins clairement définis, il est temps de choisir le bon partenaire. Migrer vers le Cloud, c’est confier une partie ou l’intégralité de votre infrastructure IT et de vos données à un fournisseur. Ce choix doit être réfléchi, car le seul critère économique ne suffit pas. Voici les points essentiels à vérifier :

  • La conformité légale : Assurez-vous que les infrastructures du fournisseur respectent les règlements français et européens.
  • Les normes ISO et le RGPD : Le fournisseur respecte-t-il les réglementations ?
  • L’offre proposée : Le prestataire propose-t-il des solutions adaptées à vos besoins (Windows, Linux, etc.) ?
  • La qualité de service : Vérifiez la réactivité du support et les engagements en cas de défaillance technique.
  • La connaissance de votre secteur : Le fournisseur a-t-il des références clients dans votre domaine ?
  • La flexibilité : Le fournisseur propose-t-il des solutions sur mesure ?
  • La santé financière : Le prestataire pourra-t-il vous accompagner sur le long terme ?
  • Les technologies : Vérifiez la disponibilité des services Cloud et la garantie de disponibilité des réseaux.

Les éléments clés à vérifier dans le contrat Cloud

Le choix d’une solution Cloud et de l’externalisation du système d’information de votre entreprise passe nécessairement par la contractualisation avec un prestataire numérique.

Lors de la mise en place de votre solution Cloud, l’aspect juridique est tout aussi important que la technique. Voici les points indispensables à vérifier dans le contrat :

  • La localisation des données : Où sont stockées vos données ? Il est préférable de choisir un fournisseur dont les infrastructures sont situées en France pour des raisons de conformité et de réactivité.
  • Le niveau de service (SLA) : Vérifiez que les engagements de service sont bien précisés, notamment en termes de délais de résolution d’incidents.
  • La gestion des données à la fin du contrat : Que se passe-t-il avec vos données une fois le contrat terminé ? Vérifiez les modalités de restitution et d’effacement.
  • L’adaptation aux évolutions légales et cybermenaces : Le fournisseur met-il en place des stratégies de protection contre les cyberattaques ?

Un fournisseur Cloud ne se limite pas à livrer un service ; il doit être un véritable partenaire. Avant, pendant et après la migration, il doit vous accompagner et vous conseiller sur la solution la plus adaptée à vos besoins.

Pourquoi les PME devraient-elles passer au Cloud Computing ?

La transformation digitale pousse les entreprises à s’adapter rapidement aux évolutions du marché. Elles doivent répondre à des enjeux d’agilité, d’évolutivité, d’absorption des montées en charge, de vitesse d’exécution et de gestion simplifiée des infrastructures. Le Cloud Computing est devenu une solution naturelle à ces défis. Pourtant, certaines PME hésitent encore à franchir le pas, craignant des problèmes de sécurité et la perte de contrôle sur leurs données, alors que le Cloud peut offrir une réelle opportunité.

Le Modèle Traditionnel : On-Premise

Le modèle on-premise consiste à acquérir, installer et héberger l’ensemble des composants informatiques (serveurs, applications, réseau) dans l’entreprise. L’entreprise gère et maintient ces infrastructures en interne ou par un prestataire externe.
Ce modèle convient aux entreprises ayant des besoins spécifiques, tels que des applications nécessitant des performances élevées (3D, graphisme), des contraintes de sécurité ou de localisation des données, ou encore un besoin de contrôle et d’indépendance. Toutefois, il impose plusieurs contraintes :

  • Investissements lourds : L’entreprise doit investir dans l’hébergement des applications et des données.
  • Lenteur et coûts pour l’évolution : L’évolution des infrastructures reste coûteuse et lente, en raison des limites des solutions existantes.
  • Coûts de gestion élevés : La gestion des équipements nécessite des ressources humaines et financières importantes.

Le Cloud Computing et les Services à la Demande

Depuis 2010, plusieurs avancées technologiques ont facilité l’émergence du Cloud Computing. Ce modèle permet aux entreprises d’exploiter des ressources selon leurs besoins, sans investissements lourds. Ses principales caractéristiques sont :

  • Facturation à l’usage : Les fournisseurs de services Cloud facturent selon la consommation. L’entreprise paie uniquement pour les ressources qu’elle utilise.
  • Provisionnement et configuration à la demande : Les plateformes Cloud offrent des ressources configurables et provisionnées sur demande, permettant une flexibilité totale pour faire évoluer les services selon les besoins.
  • Mutualisation des ressources et réduction des coûts de gestion : Les ressources sont partagées entre plusieurs clients, et la gestion des tâches comme les mises à jour, la sécurité et la supervision est mutualisée, réduisant ainsi les coûts pour l’entreprise.

Quels sont les principaux avantages du Cloud Computing ?

Le Cloud offre de nombreux avantages par rapport aux solutions on-premise :

  • Flexibilité et Souplesse : Le Cloud permet d’ajuster facilement les capacités de calcul, de stockage ou d’ajouter des ressources. L’élasticité verticale (ajouter des ressources à une machine virtuelle) et horizontale (ajouter des instances de ressources) sont possibles.
  • Absence de Coût Initial : Contrairement aux solutions on-premise, le Cloud ne nécessite pas d’investissement initial important. Le modèle d’abonnement permet de payer uniquement pour les services consommés, sans frais de démarrage.
  • Coûts Transparents et Prévisibles : Les frais mensuels sont clairs et prévisibles, offrant une visibilité complète sur les coûts, avec la possibilité d’ajouter des ressources supplémentaires si nécessaire.
  • Accessibilité pour les Usages Nomades : Le Cloud permet un accès à distance, sur n’importe quel appareil et à tout moment, facilitant le télétravail et les échanges avec clients, partenaires et fournisseurs.
  • Reprise d’Activité Après Sinistre : Les données sont déployées sur plusieurs sites, assurant une reprise rapide après sinistre.

Les avantages du Cloud Computing pour les entreprises : transparence des coûts, flexibilité, accessibilité, haute disponibilité, reprise d'activité et gain de temps pour le cœur de métier

Le Cloud : les avantages pour votre PME

Certains hésitent à migrer vers le Cloud en raison de préoccupations liées à la sécurité, comme la localisation des données et le risque de piratage. Toutefois, le risque d’attaque reste similaire, que les données soient hébergées on-premise ou dans le Cloud. Les fournisseurs Cloud mettent en place des mesures de sécurité supérieures à celles dont disposeraient les entreprises individuellement.

  • Localisation des Données : Les entreprises craignent souvent que leurs données soient stockées dans des pays avec une législation moins stricte sur la protection des données. Toutefois, elles peuvent garantir un hébergement conforme aux législations locales, comme en France.
  • La Crainte de Surveillance : Certaines redoutent que leurs données soient surveillées par des gouvernements étrangers. Cependant, des lois strictes encadrent l’accès aux données des opérateurs de télécommunication. De plus, la multi-localisation des données renforce la sécurité.

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Pourquoi le Cloud est-il une opportunité d’agilité pour les PME ?

Le Cloud Computing offre aux PME une solution agile sans investissements lourds. Les entreprises peuvent faire évoluer leurs services à la demande, simplifiant ainsi la gestion et réduisant les risques.

  • Transfert des Risques : Le Cloud transfère la gestion des infrastructures au fournisseur de services, permettant à l’entreprise de se concentrer sur son cœur de métier et réduisant les risques liés à l’infrastructure.
  • Libération des Ressources : En externalisant l’infrastructure informatique, les PME libèrent des ressources pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Le Cloud permet d’expérimenter à moindre coût, d’essayer de nouveaux services et de s’adapter rapidement.
  • Plus d’Agilité pour Saisir de Nouvelles Opportunités : Le faible coût d’entrée dans le Cloud permet de tester de nouvelles idées et services sans grands risques financiers. Cela ouvre la voie à plus d’expérimentation et à des ajustements rapides des services en fonction des résultats.
 

Qu’est-ce que le Cloud Computing et quels sont les différents types et modèles de Cloud ?

Il existe plusieurs modèles de services Cloud, adaptés selon les besoins. En effet, en PaaS on développe, en IaaS on héberge, et en SaaS on consomme. Chacun de ces modèles offre des solutions de Cloud public, privé ou hybride. Cet article explore ces concepts, leurs avantages et inconvénients, ainsi que leurs cas d’usage.

Quels sont les trois modèles de services Cloud : SaaS, PaaS et IaaS ?

     1. Qu’est-ce que l’IaaS (Infrastructure as a Service) et comment fonctionne-t-il ?

L’IaaS externalise l’infrastructure informatique de l’entreprise (serveurs, stockage, réseau…) chez un fournisseur. Toutefois, l’entreprise reste responsable de la gestion des systèmes d’exploitation, des bases de données et des environnements d’exécution des applications. Ce modèle est idéal pour les grandes entreprises ou les PME ayant besoin de flexibilité pour ajuster leur infrastructure selon leurs besoins. En outre, il représente une première étape vers le cloud pour les entreprises utilisant encore des solutions On-Premise.

Les avantages de l’IaaS incluent la réduction des coûts d’infrastructure, mais il nécessite des compétences internes pour gérer l’environnement. Parmi les solutions IaaS populaires : Amazon Web Services, Microsoft Azure, IBM Cloud et OVH.

     2. Qu’est-ce que le PaaS (Platform as a Service) et comment simplifie-t-il le développement d’applications ?

Le modèle PaaS permet à l’entreprise d’externaliser l’hébergement des outils logiciels et matériels nécessaires au développement d’applications. De plus, il est conçu pour les entreprises qui souhaitent accélérer la création de leurs applications métiers tout en se libérant des contraintes liées à la gestion de l’infrastructure. Le PaaS offre une plateforme avec un système d’exploitation pré-installé, facilitant ainsi le développement, le test et le déploiement d’applications.

Des exemples populaires de PaaS incluent Force.com de Salesforce, NowPlatform de ServiceNow, BlueMix d’IBM, Amazon Web Services Elastic Beanstalk, Google App Engine, ou encore Heroku.

     3. Qu’est-ce que le SaaS (Software as a Service) et quels sont ses avantages pour les entreprises ?

Le SaaS externalise l’hébergement des logiciels et applications de l’entreprise. En effet, ces services sont facturés à l’usage, ce qui simplifie la gestion de l’infrastructure et des mises à jour logicielles. Le SaaS est particulièrement adapté aux entreprises ayant besoin de solutions métier spécifiques, sans se soucier de l’installation, de la maintenance ou des mises à jour.

Exemples de solutions SaaS : HubSpot, Salesforce, Odoo, SAP, Talentsoft, PayFit.

Dans chacune de ces catégories de services IaaS, PaaS et SaaS, vous avez la possibilité d’opter pour des solutions de cloud public, privé et hybride : découvrons-les !

Quels sont les modèles de déploiement du Cloud : Public, Privé et Hybride ?

Le NIST (National Institute of Standards and Technology) définit plusieurs modèles de déploiement du cloud : privé, public et hybride. Choisir le modèle adapté à l’entreprise est crucial dans un projet de migration vers le Cloud.

Le Cloud privé

Un Cloud privé est dédié à une seule entreprise et peut être hébergé soit sur site, soit par un prestataire de services dans un environnement Cloud. Ainsi, il offre un contrôle total sur les données et la sécurité. Bien qu’il soit plus coûteux que le Cloud public, il est souvent préféré par les industries sensibles (banques, assurances, institutions publiques) en raison des exigences strictes de confidentialité et de sécurité.

Le Cloud public

Le Cloud public est partagé entre plusieurs utilisateurs, ce qui permet de réduire les coûts en mutualisant les ressources. Il est idéal pour les entreprises qui cherchent une solution rapide et flexible pour des applications ou données non sensibles. Toutefois, il est moins adapté aux informations nécessitant un niveau de sécurité élevé.

Le Cloud hybride

Le Cloud hybride combine les avantages du Cloud privé et public. Il permet aux entreprises de déplacer certaines applications vers le Cloud public tout en conservant d’autres sur un Cloud privé pour des raisons de sécurité ou de performance.

Quels sont les avantages et inconvénients des différents modèles de Cloud ?

Cloud privé

Avantages :

  • Sécurité accrue avec des ressources dédiées.
  • Meilleur contrôle des données et de la maintenance.
  • Facturation simple avec un abonnement fixe.

Inconvénients :

  • Coût plus élevé d’installation et de gestion.
  • Moins performant en cas de saturation des ressources.

Cloud public

Avantages :

  • Coûts d’investissement réduits (pas d’achat de matériel ni de centre de données).
  • Simplicité et flexibilité d’utilisation.
  • Capacité de stockage élevée.

Inconvénients :

  • Moins adapté aux données sensibles.
  • Moins de contrôle sur la configuration et la sécurité.

Cloud hybride

Avantages :

  • Flexibilité optimale en combinant les avantages des deux mondes.
  • Possibilité d’ajuster les ressources selon les besoins de l’entreprise.

Inconvénients :

  • Complexité de gestion et d’intégration des différentes solutions.

Quels sont les cas d’usage spécifiques pour chaque modèle de Cloud ?

  1. Cloud privé : Idéal pour les industries nécessitant une sécurité maximale (banques, santé, administrations).
  2. Cloud public : Parfait pour les start-ups, les tests de nouveaux produits, ou la gestion de pics d’activité.
  3. Cloud hybride : Convient aux entreprises ayant des besoins variés en termes de sécurité, de performance et de flexibilité.

Chaque modèle de cloud (IaaS, PaaS, SaaS) et de déploiement (privé, public, hybride) offre des solutions adaptées à différents besoins et exigences des entreprises. Le choix du modèle dépendra de critères tels que la sécurité, la flexibilité, les coûts et les besoins spécifiques de chaque entreprise.

Cybersécurité en entreprise : Comment sécuriser efficacement le système d’information ?

De nombreuses entreprises se sentent dépassées face à la multitude d’actions nécessaires pour protéger leur SI. Pourtant, en réalité, les risques peuvent être considérablement réduits grâce à des actions simples. Cependant, des actions ponctuelles, réalisées sans une démarche systématique, n’ont pas d’efficacité à long terme. Par conséquent, sécuriser son système d’information nécessite une démarche structurée et une approche systématique sur le moyen terme.

L’un des principaux défis réside dans l’orchestration globale des actions à mener sur l’ensemble du parc informatique de l’entreprise. Afin de garantir une mise en œuvre cohérente et ordonnée, il est crucial d’identifier les grands domaines d’intervention.

Ces leviers peuvent être regroupés comme suit :

  • Les réseaux et les accès internet
  • Les postes de travail
  • La messagerie
  • Les droits utilisateurs et les mots de passe
  • La sensibilisation des utilisateurs
  • Les sauvegardes
  • Le plan de reprise en cas d’attaque

Partie 1 : Quels sont les 7 leviers pour sécuriser votre SI ?

1 – Sécuriser les réseaux et les accès internet

Maîtriser les accès internet grâce à une passerelle sécurisée
Une passerelle Internet sécurisée filtre ou bloque les contenus dangereux. Ainsi, elle empêche les fuites de données en utilisant des mécanismes tels que le filtrage des URL, la détection et le blocage des logiciels malveillants, ou encore le contrôle des demandes.

Renforcer la sécurité des accès WIFI
Il est recommandé de prendre plusieurs mesures :

  • Mettre en place un système d’authentification (mot de passe ou confirmation par un administrateur).
  • Cacher le SSID pour les utilisateurs externes.
  • Positionner le point d’accès au cœur de l’entreprise plutôt qu’à proximité des fenêtres.
  • Limiter la portée du WIFI aux murs de l’entreprise.

Mettre en place un cloisonnement du système d’information
Afin de limiter la propagation des menaces, il est nécessaire d’utiliser des dispositifs de filtrage pour séparer les zones critiques du reste du réseau.

2 – Sécuriser les postes de travail

Activer un pare-feu local
Un pare-feu local ralentit ou limite les actions d’un acteur malveillant ayant compromis un poste de travail.

Utiliser et mettre à jour les logiciels antivirus
Les logiciels antivirus, installés sur les postes, doivent être régulièrement mis à jour. De plus, il est crucial de vérifier que les signatures et le moteur restent à jour. Enfin, il faut s’assurer que des analyses régulières des fichiers sont effectuées.

Appliquer rapidement les correctifs de sécurité
Un processus de mise à jour des logiciels garantit que les correctifs disponibles sont appliqués dès leur publication.

3 – Sécuriser les messageries

Équiper le serveur de messagerie d’un logiciel de protection avancée
Un anti-spam, un anti-virus, et un anti-malware renforcent la sécurité face aux menaces telles que le phishing.

4 – Gérer les droits utilisateurs et les mots de passe

Mettre en place une politique de mots de passe complexes
Il est essentiel d’exiger des mots de passe complexes et de veiller à ce qu’ils soient régulièrement changés.

Opter pour une authentification à double facteur
Cette méthode sécurise davantage les connexions en demandant une validation sur un second appareil.

Limiter les droits des utilisateurs
Il est indispensable que les utilisateurs n’aient pas de droits d’administrateur sur leurs postes de travail.

5 – Sensibiliser les collaborateurs à la cybersécurité

Même les meilleures politiques de sécurité échouent si les utilisateurs ne connaissent pas les bonnes pratiques. Ainsi, des ateliers, des formations, ou des campagnes de sensibilisation peuvent développer ces compétences.

6 – Sauvegarder les données et les mettre en lieu sûr

En cas d’incident grave, une sauvegarde des données informatiques efficace garantit la continuité des activités. Pour cela, il faut :

  • Identifier les données critiques.
  • Déterminer un rythme de sauvegarde adapté.
  • Choisir des supports et emplacements sécurisés.
  • Tester régulièrement la restauration des sauvegardes.

7 – Préparer un plan de reprise en cas d’incident de sécurité

Un plan de reprise permet de :

  • Réagir rapidement pour limiter la propagation de l’attaque.
  • Identifier et corriger les vulnérabilités.
  • Rétablir rapidement les activités grâce à un plan de continuité.

Partie 2 : Comment maintenir la sécurité de l’entreprise sur le long terme ?

Malgré l’efficacité de ces leviers, leur mise en œuvre reste un défi. En effet, la sécurité demande une gestion continue et rigoureuse.

Tenir à jour les équipements et cartographies

Le système d’information (SI) évolue constamment. Ainsi, une mise à jour régulière de l’inventaire et des cartographies, au moins deux fois par an, est nécessaire.

Accompagner les utilisateurs

Pour que les bons réflexes s’ancrent durablement, il est crucial de répéter les actions de sensibilisation. Par exemple, des formations mensuelles permettent de maintenir le niveau de vigilance.

Évaluer régulièrement la sécurité

Une évaluation biannuelle permet de vérifier l’efficacité des moyens de protection et d’identifier de nouvelles vulnérabilités.

Intégrer un RSSI et impliquer la direction générale

La création d’un poste de Responsable Sécurité Système d’Information (RSSI) peut structurer les efforts de sécurité. De plus, l’engagement de la direction générale est essentiel pour fédérer l’ensemble des collaborateurs autour de ces enjeux.

Pourquoi réaliser un audit de sécurité informatique pour évaluer la sécurité de votre entreprise ?

Les attaques récentes incitent de nombreuses entreprises à s’interroger sur leur exposition réelle aux risques de cyberattaque. Et face à l’offre pléthorique d’audits, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Alors quels sont les objectifs d’un audit de sécurité informatique ? Comment se déroule un audit ? Et que peut-on attendre d’un audit ?

Quels sont les objectifs d’un audit de sécurité informatique et pourquoi est-ce important ?

Un audit de sécurité informatique poursuit trois objectifs principaux :

  1. Évaluer les risques auxquels une entreprise est exposée.
  2. Identifier les vulnérabilités de son système d’information.
  3. Renforcer la sécurité grâce à des actions correctives adaptées.

Un audit ne se limite pas à un simple constat. Il doit aboutir à des mesures concrètes pour améliorer la sécurité du système. Il s’agit d’une évaluation de conformité par rapport à une politique de sécurité existante ou, à défaut, à des règles de sécurité standards.

L’audit mesure l’écart entre les pratiques actuelles et celles qui devraient être en place selon la politique définie. Ce processus est cyclique : l’entreprise réévalue périodiquement ses pratiques pour s’assurer qu’elles restent conformes aux référentiels établis.

Quels sont les étapes d’un audit de sécurité informatique ?

Un audit se déroule en six étapes :

1. Le cadrage de l’audit

Cette phase fixe les objectifs, le périmètre, les modalités d’intervention et les livrables. Une charte d’audit est ensuite rédigée pour formaliser ces éléments.
Le périmètre inclut généralement :

  • Le parc informatique (matériels, logiciels, applications).
  • Les dispositifs de sécurité (antivirus, pare-feu, etc.).
  • Les procédures et règles liées aux droits d’accès.
  • Le système de sauvegarde, clé pour redémarrer en cas d’incident.

2. La préparation de l’audit

Durant cette phase, l’auditeur :

  • Organise des entretiens avec les responsables opérationnels.
  • Définit un planning pour les différentes étapes.
  • Identifie les interlocuteurs pour le questionnaire d’audit.
  • Planifie les audits organisationnel, technique et les tests d’intrusion.

3. L’audit organisationnel et physique

Cette étape évalue :

  • La sécurité physique du système (matériels, réseau, sites).
  • L’organisation des procédures de sécurité.
    L’auditeur utilise des questionnaires pour évaluer la maturité de l’organisation en matière de sécurité et détecter les failles.

4. L’audit technique

L’auditeur analyse le réseau, identifie les vulnérabilités et évalue leur impact. Il teste la robustesse du système tout en s’assurant de ne pas perturber les activités. Des outils automatisés, comme des scanners de vulnérabilités, facilitent cette étape.

5. Les tests d’intrusion

Ces tests simulent une attaque pour identifier les faiblesses exploitables. Selon les informations disponibles, les tests se déroulent en boîte noire, blanche ou grise. Ils respectent une charte de déontologie stricte pour éviter tout dommage.

6. Le rapport final et le plan d’action

Le rapport synthétise les résultats et propose des actions correctives, priorisées selon :

  • L’impact potentiel sur l’entreprise.
  • La facilité d’exploitation de la faille.
  • Le coût des corrections.

Comment mettre en œuvre les résultats d’un audit de sécurité informatique pour assurer une protection continue ?

L’audit n’est qu’une première étape. Il doit être suivi par un plan d’action structuré, incluant :

  • Des mesures techniques (nouveaux dispositifs de sécurité).
  • Des règles organisationnelles (politiques de mots de passe, gestion des droits).
  • Des actions humaines (sensibilisation et formation des utilisateurs).

L’évolution constante des menaces impose une réévaluation régulière, idéalement tous les deux ans, par un expert externe. Pour réussir cette démarche, il est recommandé de collaborer avec des prestataires spécialisés en sécurité informatique. Ils pourront non seulement réaliser l’audit mais aussi accompagner l’entreprise dans l’ensemble de sa stratégie de sécurisation.

Quels sont les coûts d’une cyberattaque et pourquoi sont-ils souvent sous-estimés ?

La gestion des risques cyberattaque commence par une évaluation précise des coûts d’une attaque et de son impact sur l’entreprise. Pourtant, cette analyse se limite souvent aux conséquences directes, négligeant les répercussions à long terme ainsi que les coûts indirects et immatériels.

Comment évaluer les conséquences directes d’une cyberattaque ?

Evaluer le coût des cyberattaques consiste à prévoir les impacts immédiats. Il s’agit notamment de stopper l’attaque, mesurer les dégâts, protéger les clients et relancer les activités. Ces frais, bien que connus, ne représentent qu’une partie du coût global.

Analyses techniques pour comprendre l’attaque

Ces études identifient l’origine, le déroulement et les impacts de l’attaque. Elles permettent d’évaluer quelles données ont été compromises afin de mettre en œuvre un plan d’action. Leur complexité et leur coût dépendent du système affecté.

Information et conseils aux clients

Lorsqu’une violation de données est détectée, l’entreprise doit immédiatement informer ses clients. Ces actions engendrent des coûts directs (courrier, appels) et nécessitent de conseiller les clients sur les mesures à adopter.

Mise en conformité réglementaire

Les entreprises victimes peuvent recevoir des amendes en cas de manquement à la sécurisation des données. Les exigences imposées par la CNIL, notamment, entraînent des dépenses supplémentaires.

Communication externe et gestion de crise

Un incident impose souvent des actions de communication pour protéger la réputation de l’entreprise. Cela inclut des campagnes ciblées et une surveillance accrue de l’image de marque.

Quels sont les coûts à moyen et long terme d’une cyberattaque ?

Une cyberattaque peut avoir des conséquences qui s’étendent sur plusieurs années. Selon une étude de Deloitte, ces coûts dépassent largement les impacts immédiats.

Phase immédiate : 10% du coût total

Cette phase correspond aux premières mesures prises : déconnexion des appareils infectés, correctifs de sécurité et reprise des activités. Ces actions, bien que cruciales, ne constituent qu’un faible pourcentage du coût total.

Phase intermédiaire : rétablissement progressif

Au cours des mois suivants, l’entreprise doit mettre en place des infrastructures temporaires, gérer ses relations avec les clients et préparer des procédures juridiques.

Phase finale : reconstruction durable

À long terme, certaines entreprises doivent investir lourdement pour refondre leurs processus, réparer les actifs endommagés et renforcer leur cybersécurité. Dans les cas les plus graves, ces coûts peuvent conduire à la cessation d’activité.

Quels sont les impacts immatériels d’une cyberattaque sur une entreprise ?

Ces dommages, bien que difficiles à mesurer, affectent directement les performances financières.

Perte de confiance des clients

Les clients touchés par une violation deviennent méfiants. Certains résilient leurs contrats, d’autres se tournent vers la concurrence. Ces pertes se traduisent par une baisse de chiffre d’affaires durable.

Atteinte à la réputation

Une cyberattaque entache l’image de l’entreprise, réduisant sa valeur de marque. En cas de cession, cette dépréciation impacte directement le prix de vente.

Vol de propriété intellectuelle

Certaines attaques entraînent la perte de données sensibles : brevets, stratégies ou plans commerciaux. Ces pertes affectent gravement la compétitivité de l’entreprise.

Augmentation des primes d’assurance et coûts financiers

Les primes d’assurance augmentent après une cyberattaque. Par ailleurs, les établissements prêteurs appliquent des primes de risque, compliquant l’accès au financement.

Pourquoi une gestion proactive est-elle essentielle pour réduire les risques d’une cyberattaque ?

Pour limiter ces impacts, une stratégie de gestion des risques est indispensable. Cela passe par une évaluation complète des vulnérabilités, souvent réalisée via un audit approfondi. L’allocation des ressources nécessaires dès l’identification des risques constitue un investissement stratégique.

* Etude Deloitte – « Cyberattaques : comment chiffrer les impacts ? »
Retrouvez l’intégralité de cette étude

VALUE IT, partenaire agréé Veeam à Saint-Etienne devient Silver ProPartner

En janvier 2021, Value IT, revendeur des solutions Veeam, renforce son partenariat avec l’éditeur et obtient la certification ProPartner SILVER. Cette certification Silver est accordée en reconnaissance des formations régulières suivies par nos techniciens et ingénieurs. Elle récompense également notre expertise technique et notre maîtrise des installations et maintenance de solutions de sauvegarde.

Certifiées Silver PropPartner, les équipes Value IT disposent ainsi d’un contact privilégié avec le support technique de Veeam et peuvent dès lors accompagner leurs clients dans leurs projets de mise en place de gestion de données dans le Cloud.

 

Badge de certification ProPartner Silver obtenu par Value IT, partenaire de Veeam

La certification ProPartner Silver Veeam au service de nos clients

Ainsi certifiée Silver, Value IT s’adapte aux environnements changeants de ses clients, leur assure des déploiements plus complexes et leur offre davantage de services.

Afin de se tenir informés des dernières nouveautés en matière de sauvegarde de données, les équipes Value IT participent à des sessions de formations assurées par l’éditeur Veeam. La garantie pour nos clients de collaborer avec des professionnels maîtrisant parfaitement les solutions Veeam.

Pourquoi contacter Value IT, revendeur Veeam à Saint-Etienne ?

En tant que partenaire Veeam, Value IT sera à même de vous conseiller sur vos projets Veeam. Nous pouvons vous accompagner pour

  • Le renouvellement de vos licences
  • Le choix de solutions adaptées à vos besoins
  • L’installation des solutions dans votre entreprise

Nos équipes pourront également étendre votre sauvegarde au Cloud si toutefois votre environnement venait à évoluer.

Value IT, partenaire Veeam, interviendra pour tous vos projets liés à la protection de votre infrastructure, à la modernisation de votre sauvegarde, au renforcement de la sécurité des données ou bien encore à la protection des données de vos collaborateurs travaillant à distance.

 

Équipe Value IT participant à une formation technique Veeam pour renforcer son expertise en gestion de données

Veeam, un acteur incontournable dans la sauvegarde et la restauration de données

Veeam, éditeur reconnu dans l’environnement IT en France et dans le monde, offre plusieurs solutions de sauvegarde, de reprise d’activité et d’administration des environnements virtualisés : Veeam Back Up & Replication, Veeam Availability Suite ou bien la Veeam Backup Essentials.

Via la Veeam Cloud Data Management Platform, la gestion des données clients évolue et se modernise. Les données deviennent plus intelligentes, autonomes et disponibles dans l’ensemble des applications et des infrastructures cloud.

Dans un contexte de transformation numérique, les solutions Veeam Software assurent à nos clients, quel que soit leur secteur d’activité, une hyper-disponibilité, une sauvegarde et une protection de leurs données stratégiques et ce, dans l’objectif de gagner en agilité et d’accélérer leur activité.

Que faire si votre entreprise est victime d’une cyberattaque ?

L’essentiel des publications en matière de cybersécurité se concentre généralement sur la prévention des risques et l’appel à la vigilance face aux cyberattaques. Cependant, comme le risque zéro n’existe pas, il est crucial de savoir comment réagir en cas d’attaque informatique. Seule une préparation en amont permet au personnel de l’entreprise d’adopter les bons réflexes lors d’une cyberattaque et de limiter ainsi les impacts sur l’organisation.

Comment détecter une intrusion ou une cyberattaque ?

Une intrusion dans un système d’information se produit lorsqu’une personne parvient à s’introduire sans autorisation. Si cette personne obtient des droits d’administrateur, elle se trouve alors dans une position idéale pour exploiter le système. Face à l’essor de la cybercriminalité, les fournisseurs de sécurité proposent aujourd’hui une large gamme d’outils pour détecter ces intrusions.

Utiliser les outils de détection d’intrusion

Il existe deux catégories principales d’outils permettant de détecter les intrusions informatiques :

  1. Ceux qui analysent le trafic à certains points du réseau.
  2. Ceux qui analysent les événements sur les équipements.

Chaque catégorie présente ses avantages et ses inconvénients. Il est donc recommandé d’utiliser une combinaison de ces deux types d’outils pour garantir une protection optimale. Toutefois, même les outils les plus perfectionnés restent efficaces uniquement lorsqu’ils sont accompagnés d’une surveillance humaine.

Utiliser la surveillance humaine et les CERT

En complément des outils de détection, des organismes externes comme les CERT (Computer Emergency Response Teams) peuvent également repérer l’attaque. Ces centres d’alerte et de réaction aux attaques informatiques, destinés aux entreprises et administrations, centralisent les demandes d’assistance suite aux incidents de sécurité. Ils analysent les symptômes, corrigent les incidents et mettent à jour les bases de données des vulnérabilités. Ces informations peuvent fournir une aide précieuse aux entreprises suspectant une cyberattaque.

Repérer les comportements inhabituels d’une machine

Le dernier moyen de détecter une attaque consiste à observer soi-même la machine. Voici quelques signes qui devraient alerter tout utilisateur :

  • Disparition de fichiers.
  • Impossibilité de se connecter à la machine.
  • Système de fichiers endommagé.
  • Modifications suspectes des fichiers de mots de passe.
  • Modification des signatures de fichiers binaires.
  • Connexions ou activités inhabituelles.
  • Création ou destruction de comptes.
  • Apparition de fichiers cachés.

Nous recommandons vivement aux PME de former leurs utilisateurs à détecter ces signes d’activité suspecte.

Que faire immédiatement si on constate une cyberattaque dans le système ?

L’utilisateur lambda se retrouve souvent désemparé lorsqu’il réalise qu’il a été victime d’une cyberattaque. Les premiers réflexes ne sont pas toujours les meilleurs et peuvent, dans certains cas, détruire les éléments permettant de comprendre l’origine de l’attaque, sa portée et le mode opératoire utilisé.

1/  Déconnecter la machine du réseau sans l’éteindre

En maintenant la machine allumée, l’utilisateur conserve les traces de l’attaque, notamment les processus actifs au moment de l’intrusion. Si l’attaque est en cours, cette action empêche l’intrus de garder le contrôle et freine la propagation de l’attaque.

2/  Prévenir la hiérarchie et  le responsable sécurité

Il est essentiel de prévenir immédiatement la hiérarchie et le responsable sécurité, de préférence par téléphone, car un pirate peut potentiellement lire les courriers électroniques envoyés. Il faut également avertir le CERT dont l’entreprise dépend.

3/  Faire une copie physique du disque

Cette copie sera précieuse si une procédure judiciaire est lancée. Elle permettra de montrer l’état du système au moment de la découverte de l’intrusion. L’analyse des données pourrait altérer ou effacer certaines informations, rendant ainsi la procédure impossible. La copie physique garantit l’intégrité des informations.

4 / Rechercher les traces disponibles sur l’ensemble du réseau

Une attaque ne laisse pas seulement des traces sur la machine de l’utilisateur. Elle se retrouve également sur tous les équipements du réseau : firewalls, routeurs, etc. Seule une recherche exhaustive et méthodique permet de comprendre la méthode utilisée par les criminels et de remédier aux failles de sécurité exploitées.

5/ Ne pas rentrer en contact directement avec le pirate

Toute tentative de contact avec l’intrus peut être contre-productive, voire fournir des informations qui l’aideraient. Il est préférable de contacter un CERT, qui saura gérer cette situation de manière plus efficace.

6/ Porter plainte après une intrusion

Seule la direction de l’entreprise peut porter plainte. L’entreprise doit se rapprocher de la gendarmerie et du pôle judiciaire de la gendarmerie nationale, ainsi que du Centre de lutte contre la criminalité numérique.

Que faire pour remédier au problème et éviter une nouvelle cyberattaque ?

Une fois l’attaque identifiée et les premières mesures prises, plusieurs actions doivent être entreprises pour mieux comprendre la portée de l’attaque et éviter sa répétition.

Faire une analyse détaillée de l’incident

L’analyse de l’incident doit couvrir six domaines principaux :

  1. Les modifications du système et des fichiers de configuration.
  2. Les modifications des données.
  3. L’analyse des outils utilisés et des données laissées par le pirate.
  4. La revue des fichiers de journalisation.
  5. La recherche d’un logiciel d’écoute des mots de passe sur le réseau (sniffeur).
  6. La vérification des autres machines connectées sur le réseau.

Il est important de commencer l’analyse seulement après avoir réalisé une copie physique du disque dur. Cela permettra de conserver les données intactes, en particulier en cas de dépôt de plainte.

Réinstaller complètement le système d’exploitation à partir d’une version saine

Lorsque le système est compromis, il est illusoire et risqué de simplement réparer la vulnérabilité exploitée. Une réinstallation complète à partir d’une version saine est indispensable.

Appliquer les correctifs de sécurité ou patches

Avant de reconnecter la machine au réseau, il est impératif d’appliquer tous les correctifs de sécurité disponibles. Ces patchs doivent être téléchargés directement sur les sites des éditeurs de logiciels.

Modifier les mots de passe du système d’information

Les pirates peuvent avoir installé un outil pour espionner les mots de passe. Il est donc essentiel de changer tous les mots de passe des comptes du système pour éviter toute fuite d’informations.

Tirer les conclusions pour améliorer la sécurité après une intrusion

Bien qu’une intrusion soit un événement néfaste, elle offre aussi l’opportunité de mesurer la préparation et la capacité de réaction de l’entreprise. Il est crucial d’effectuer un retour d’expérience pour identifier ce qui a manqué, pour mieux protéger le SI et réagir plus rapidement lors de futurs incidents.

Voici quelques questions à se poser :

  • Quels outils de protection et de filtrage sont utilisés ?
  • Quels outils de détection d’intrusion sont déployés ?
  • Existe-t-il une procédure de recherche régulière des intrusions ?
  • La marche à suivre en cas d’intrusion est-elle connue et communiquée aux acteurs de l’entreprise ?
  • Les personnes impliquées connaissent-elles leur rôle ?

Compte tenu de la recrudescence des attaques informatiques et de l’absence de risque zéro, les PME doivent impérativement mettre en place des politiques de sécurité pour prévenir ces attaques. Elles doivent également savoir comment réagir si elles se produisent. L’accompagnement d’un prestataire spécialisé en sécurité informatique est recommandé pour bénéficier des meilleures pratiques. Il est également conseillé de réaliser un test d’intrusion ou un audit de sécurité pour renforcer la protection de l’entreprise.

Connexion lente en télétravail : les 6 points à vérifier pour y remédier ?

Si certaines organisations ont déjà anticipé le télétravail, d’autres ont dû s’y adapter de manière massive et dans un délai très court. Elles découvrent parfois que la vitesse de connexion n’est pas au rendez-vous. Si vos collaborateurs rencontrent des lenteurs ou des temps de réponse peu satisfaisants, voici 6 points à vérifier pour identifier l’origine du problème.

Pourquoi le télétravail nécessite-t-il une connexion spécifique ?

Le télétravail présente des usages spécifiques qu’il est essentiel de comprendre pour offrir une connexion de qualité à vos collaborateurs. Ces particularités influencent grandement l’expérience de travail à distance.

Première spécificité : les usages faits par le collaborateur en télétravail.
Privé de la possibilité de communiquer directement avec ses collègues de bureau ou de se rendre à des rendez-vous pour rencontrer ses clients ou partenaires, le collaborateur recourt davantage aux systèmes de communication et de collaboration : téléphonie fixe, téléphonie mobile, conférence téléphonique, visioconférence, messageries instantanées, partage de fichiers et outils de travail collaboratifs. Ces usages, en particulier ceux nécessitant des flux d’image comme la visioconférence, requièrent des connexions stables et rapides. Sans cela, l’expérience utilisateur sera dégradée et frustrante.

Deuxième spécificité : les risques de sécurité accrus pour l’utilisateur nomade.
Sur le site habituel de connexion, l’ensemble du réseau, des appareils et des connexions sont maîtrisés par l’entreprise, ce qui lui permet de garantir une politique de sécurité. À l’inverse, à domicile, rien n’est contrôlé. Dans le pire des cas, le collaborateur peut se connecter depuis un appareil personnel via une connexion Wi-Fi non sécurisée, exposant ainsi l’entreprise à des risques importants pour l’intégrité de son système d’information.

Se connecter à distance au SI d’une entreprise comment ça marche ?

Les composants d'un système nomade pour le télétravail : équipement d'accès, connexion à distance, applications de communication, passerelle d'interconnexion, système d'information interne

Une solution de télétravail doit inclure plusieurs éléments spécifiques afin d’offrir performance et sécurité. Ces éléments comprennent :

  • Un bouquet de services et de logiciels : ces outils doivent être soigneusement sélectionnés pour permettre au collaborateur de réaliser efficacement ses missions.
  • Un équipement d’accès : cela peut être un ordinateur portable, une tablette, ou même un ordinateur fixe dans certains métiers nécessitant un grand écran.
  • Un canal de connexion à distance : essentiel pour se connecter de manière sécurisée au système d’information de l’entreprise.
  • Une passerelle sécurisée : c’est la porte d’entrée permettant aux utilisateurs distants d’accéder au système d’informations de l’entreprise. Elle doit être bien choisie et configurée pour répondre aux besoins de l’entreprise.

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Quelles sont les 6 causes principales des lenteurs de connexion en télétravail ?

Le confort d’utilisation et la vitesse ressentis par l’utilisateur dépendront de la qualité de l’ensemble de la chaîne. Il est important de suivre une méthode précise pour diagnostiquer la cause des lenteurs ressenties par les utilisateurs.

  1. Contrôler la vitesse et la stabilité de la connexion au domicile

    La vitesse et la qualité de la connexion à domicile des collaborateurs influencent fortement le confort d’utilisation. L’utilisateur peut commencer par vérifier la vitesse avec un test de type speed test.

  2. Vérifier l’ordinateur ou le matériel utilisé par le collaborateur

    Le deuxième maillon de la chaîne est l’ordinateur ou le dispositif utilisé pour la connexion. Un ordinateur peut être rapide en usage local mais très lent en télétravail. La RAM, l’encombrement du disque dur, la lenteur du processeur et l’âge de la machine sont des facteurs importants.

  3. Vérifier le VPN et opter pour un logiciel professionnel

    Le VPN établit une connexion sécurisée entre l’ordinateur du collaborateur et le système d’information de l’entreprise. L’utilisateur se connecte souvent depuis un réseau non maîtrisé, d’où la nécessité d’utiliser un VPN pour ne pas exposer le système d’information de l’entreprise. Seules des solutions professionnelles offrent une sécurité renforcée sans compromettre la vitesse ou le confort d’utilisation.

  4. Vérifier les capacités de connexions simultanées sur le site distant et la liaison TSE

    En télétravail, lors des périodes de pointe, de nombreux utilisateurs se connectent en même temps. La liaison TSE optimise la bande passante requise pour se connecter au serveur de l’entreprise. Sans elle, l’afflux de connexions peut saturer le point de connexion de l’entreprise et perturber la connexion. Cette solution limite le flux de données entre les serveurs de l’entreprise et le poste utilisateur, améliorant ainsi le confort d’utilisation.

  5. Optimiser les équipements et systèmes de sécurité

    Les logiciels et matériels de sécurité des appareils nomades peuvent alourdir les machines. Un diagnostic complet des composants de sécurité permet d’identifier les points de faiblesse et de réaliser des optimisations, offrant ainsi des gains de performance.

  6. Optimiser les performances du système d’information interne de l’entité

    Le dernier maillon de la chaîne concerne les performances du système d’information lui-même. Il est important d’effectuer un audit global de la performance du serveur et des logiciels pour vérifier leur efficacité et identifier d’éventuels points d’amélioration.

Pour un diagnostic détaillé, consultez le guide du nomadisme en entreprise édité par l’ANSSI.

Pourquoi faire appel à un prestataire informatique spécialisé ?

Pour inscrire le télétravail dans la durée, il est primordial de disposer d’un système robuste et parfaitement dimensionné pour permettre aux collaborateurs de réaliser leurs missions à distance. Seule une analyse personnalisée, prenant en compte les besoins des utilisateurs nomades, permettra de mettre en place un système fiable et évolutif, adapté aux besoins de l’entreprise.

 


Pour aller plus loin


Découvrez notre offre complète de services : Audit de performance et diagnostic d'optimisation

Comment élaborer une stratégie de mots de passe efficace ?

Les mots de passe servent à gérer et restreindre l’accès aux ressources informatiques d’une entreprise. Cependant, face à l’augmentation du nombre de code d’accès à gérer, les utilisateurs choisissent souvent des codes d’accès simples par commodité, ce qui expose l’entreprise à des risques. Sans une stratégie claire, ceux-là peuvent devenir le maillon faible de la sécurité d’une PME.

Quelles sont les principales attaques ciblant les mots de passe ?

Pour élaborer une stratégie efficace, il est essentiel de comprendre les types d’attaques qui visent les mots de passe. Les hackers utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées pour les récupérer et pénétrer dans les systèmes.

1. Attaque par force brute :

Cette attaque consiste à tester un grand nombre de mots de passe jusqu’à trouver celui qui permet d’accéder au système.

2. Attaque par pulvérisation de codes d’accès :

Ici, les hackers utilisent le même mot de passe pour une multitude d’identifiants différents, rendant ainsi l’attaque plus discrète.

3. Espionnage de clavier ou interception de mot de passe :

Les hackers cherchent à capturer le mot de passe lors de sa saisie par l’utilisateur, avant qu’il ne soit envoyé au système.

4. Hameçonnage (phishing) :

L’hameçonnage incite l’utilisateur à fournir son mot de passe, souvent en se faisant passer pour un site légitime ou un utilisateur de confiance. Une fois le mot de passe obtenu, l’attaquant peut se connecter et voler des informations.

Quelles mesures adopter pour protéger vos code d’accès ?

Pour protéger les codes d’accès, une stratégie efficace doit compliquer la tâche des hackers. Cela passe par des mécanismes techniques, mais aussi par une meilleure gestion des comportements des utilisateurs. Voici dix mesures clés pour renforcer la sécurité des mots de passe.

1. Inciter à ne pas utiliser le même mot de passe pour plusieurs services

Lorsqu’un mot de passe est découvert, il expose immédiatement tous les services associés. Il est donc crucial que chaque service ait un mot de passe unique.

2. Exiger des mots de passe complexes

Un mot de passe simple est facile à deviner. Il est donc nécessaire d’imposer des mots de passe longs, combinant lettres majuscules et minuscules, chiffres et signes de ponctuation. Cette exigence est déjà courante dans les services en ligne.

3. Imposer un renouvellement régulier des mots de passe

Changer fréquemment de code d’accès rend l’accès plus difficile pour les hackers. Cela suit le principe qu’une cible mobile est plus difficile à atteindre qu’une cible fixe.

4. Bloquer l’accès après plusieurs tentatives infructueuses

De nombreuses entreprises laissent un nombre illimité de tentatives d’authentification, ce qui permet aux hackers de tester un grand nombre de mots de passe. Bloquer l’accès après plusieurs tentatives infructueuses et obliger l’utilisateur à réinitialiser son mot de passe rend l’attaque beaucoup moins efficace.

5. Utiliser des algorithmes de chiffrement pour sécuriser l’authentification

Ces algorithmes évitent que les mots de passe soient envoyés en clair. Le mot de passe est crypté avant d’être envoyé et décrypté à son arrivée, rendant son interception inutile.

6. Inciter à ne pas stocker les mots de passe en clair

Il est courant que les utilisateurs notent leurs mots de passe sur leurs téléphones ou sur des post-its, mais cela les expose. Encouragez l’utilisation de gestionnaires de mots de passe sécurisés ou de phrases mnémoniques pour améliorer la sécurité.

7. Mettre en place des outils anti-spam et anti-phishing

Ces outils préviennent les utilisateurs des tentatives d’hameçonnage et des emails frauduleux qui cherchent à voler des informations de connexion.

8. Sécuriser les ordinateurs portables et les mobiles

Les appareils mobiles peuvent être facilement perdus ou volés. Les hackers utilisent des attaques spécifiques pour ces dispositifs. Il est essentiel de sécuriser les appareils mobiles avec des logiciels de gestion de flotte mobile (Mobile Device Management).

9. Mettre en place une authentification à double facteur

Ce mécanisme, bien connu, consiste à envoyer un code de confirmation sur un appareil ou un service distinct, ce qui empêche les hackers sans accès à cet appareil de se connecter.

10. Former les utilisateurs à la sécurité

Sensibiliser les utilisateurs est l’une des actions les plus efficaces pour renforcer la sécurité. Un utilisateur bien formé sera moins susceptible de tomber dans les pièges des hackers.

Comment réussir la mise en œuvre d’une politique de mots de passe ?

Comme pour toute politique de sécurité, celle des mots de passe doit être appliquée de manière cohérente et vérifiable. Étant donné que ce sont les utilisateurs qui choisissent leurs mots de passe, il est indispensable de mettre en place des mécanismes techniques pour les guider vers des pratiques plus sûres. De plus, il est crucial de compléter ces mesures par une formation régulière des utilisateurs. Il peut être judicieux de se tourner vers un prestataire informatique spécialisé pour aider à la mise en œuvre d’une stratégie de mots de passe efficace.